Ce roman est bâti en trois partie :Une première partie consacrée aux oiseaux -l’érudition accompagne l’élégance de l’écriture. Elle souhaite se connaître via les oiseaux.Les pages sur l’engoulvent oreillard sont très belles.La seconde plus personnelle traite de l’anorexie qu’a vécue l’autrice lors d’un séjour au Bangla Desh (son père étant ambassadeur ) suite à une agression sexuelle.Les pages sont terribles :la qualité littéraire et le style d’Amélie Nothomb bouleversent la réalité toute en la rendant toujours plus profonde et humaine. Le psychopompe « était celui qui accompagnait les âmes mortes dans leur voyage »p83:l’ sera l’écriture et l’écoute par l’autrice de sa sensibilité seront pou elle son psychopompe .La troisième plus touchante est consacrée à son père..
Une réalité relie ces trois parties;l’écriture. L’autrice écrit dès son plus jeune âge.La description de l’activité d’écrire est au cœur de ce roman : « écrire est le devoir le plus haut à l’égal de voler »
Un roman épuré et intime.Un roman ouvert sur l’intimité de l’autrice.
Livre de poche.