EPHEMERIDE en prose – Poème de Raymond Guégan extrait du recueil Variétés Poétiques

DECEMBRE

La ville engourdie entre en somnolence, la nature entre en dormance.

Au bord de la chaussée, les arbres dépouillés semblent hauts comme les pyramides de Giseh, les branches tendues comme des bras de statues dénudées.

A leurs pieds les feuilles mortes font un épais tapis pour les protéger de leur frilosité.

Désormais les jours sont courts, le temps est long, surtout pour les enfants, qui, confiants, ont adressé au Père Noël leur courrier pour lui demander leurs jouets préférés.

Guirlandes et magasins de multiples couleurs s’illuminent, les rues s’animent, les joies revivent, les heures heureuses des festivités arrivent.

Dans les maisons chacun décore au ton de la saison pour préparer les réceptions de mille et une façons

Le jour tant attendu est élu, les jouets sont déposés près du sapin décoré, le bonheur des enfants qui se lit dans leurs yeux est merveilleux.

Noël maintenant est passé, déjà ton dernier jour est arrivé, pour toujours nous allons nous quitter, pourtant ce fut une belle et heureuse année.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *