
Lorsque Umberto Serrani apprend la mort de Guilia, une femme qu’il a passionnément aimée, il veut absolument découvrir qui a tué la jeune femme. Pour se faire il engage Carlo Monterossi et Oscar Falcone, un duo parfaitement rodé aux méthodes pas toujours très orthodoxes. Par ailleurs deux policiers sont chargés de l’affaire, Ghezzi et Carella. Guilia avait une fille Sonia, qui chante des airs d’opéra. Umberto va prendre sous son aile Sonia, en souvenir de son amour pour Guilia et lui servira de mécène pour la lancer dans le milieu musical de haut niveau. Pendant ce temps nos deux duos cherchent à élucider ce meurtre. Si Monterossi et Falcone découvrent très vite des indices et des témoins, selon leurs propres méthodes, il n’en va pas de même pour le duo policier qui reste à la traîne. Une enquête qui nous plonge dans un monde où la jeunesse européenne, un policier corrompu et la pègre milanaise jouent le contrepoint d’une histoire tragique où « la nonchalance du mal », plus que sa banalité, est le véritable moteur d’un engrenage doux-amer. Sans oublier Umberto Serrani qui agit de son côté discrètement et espère au final venger la mort de Guilia. Intrigue passionnante, pas de temps morts, des personnages hauts en couleurs. Atmosphère italienne garantie. Un bon moment de lecture. A lire et à offrir sans modération.