FEMMES Poème de DJAMA Hoxane (Côte d’Ivoire) 01/2025

Il y a ces femmes,

Qui se lèvent chaque matin avec une flamme,

Elles donnent tout, elles travaillent sans compter,

Mais un jour on leur dit : Merci, c’est terminé.

Le coeur serré, elles ramassent leurs affaires,

Les efforts, les nuits blanches, tout tombe à terre.

Elles rentrent chez elles, les mains vides,

Et dans leur tête, tout devient pénible.

Il y a celles qui doutent d’elles-mêmes,

Qui se disent « Je ne vaux rien, je n’ai pas de rêve »

Elles baissent la tête, évitent les regard,

Comme si leur vie n’avait pas d’histoire.

Il y a celles qui pleurent seules dans leur lit,

Qui regardent le plafond, le coeur en survie.

Elles pensent à demain et à tout ce qu’elles n’on pas :

Un travail, un avenir, rien.

Leurs diplômes dorment dans des cartons,

Des papiers sans vie, des rêves en prison.

Pas de relations, pas de réseau,

Juste des NON qui résonnent comme des couteaux.

Il y a celles qui abandonnent trop tôt,

Qui baissent les bras devant les maux.

Il y a celles qui rêvent mais n’osent jamais,

Par peur de l’échec.

Elles laissent les jours passer, remettent toujours à demain à cause de la peur,

Et regrettent chaque matin d’avoir fermé leur coeur.

Il y a les prisonnières du regard des autres,

Celles qui n’osent plus être elles-mêmes, même pas un peu.

Elles suivent la foule, se noient dans les attentes,

Et finissent par perdre leur essence vibrante.

C’est dur, si dur, de continuer,

Quand le monde te dit que tu dois t’arrêter.

C’est dur, si dur, de garder espoir,

Quand chaque pas ressemble à un trou noir.

Ce sont leurs vies, ce sont nos blessures,

Des douleurs invisibles qu’on cache sous des rires.

Femmes,

Femmes, Je le suis alors je blâme les

Problèmes.

HOXANE – 01/2025

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