L’imaginaire en janvier 2024 !

Premier article dans le cadre de la 25ème heure du livre et rendez-vous que je prends avec vous pour partager les lectures du mois précédent (donc janvier avec un peu de retard) dans les genres que sont la Science-Fiction, le Fantastique et la Fantasy. Je vous met les liens vers des chroniques plus détaillées que j’ai faite…

Parmi les titres que j’ai pu parcourir en janvier, je vais commencer par un classique, réédité avec une nouvelle traduction pour notre plus grand plaisir : Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley nous présente une société qui a réussi à appliquer le taylorisme au-delà de tout ce qu’il était imaginable… Est-ce que cela se révèlera être le meilleure pour toutes et tous ? Vous imaginez bien que non, et nous allons suivre Bernard Marx, un alpha qui va se questionner et nous questionner sur cette société idéale, notamment par une confrontation avec le « sauvage » représenté par John… Si vous n’avez pas eu l’occasion de lire cette œuvre, l’occasion est belle 😉

Si je devais mettre une parution en avant ce mois-ci, ce sera sans contexte le recueil de nouvelles de Christian Léourier, Les oiseaux d’Argyl aux éditions Argyll… Ce sont pas moins de 27 nouvelles, qui couvrent 50 ans d’écriture de l’auteur (dont certaines inédites) qui nous sont proposées. Ces nouvelles permettent de voir de nombreux pans des littératures de l’imaginaire, de la SF à la fantasy, de la technologie à la découverte de nouveaux mondes et notamment de l’importance d’une bonne communication avec cette nouvelle Visage qui est aussi brève que percutante.

En littérature française toujours, Christophe Carpentier signe son troisième roman dialogué avec Shelter dans lequel il va nous partager le destin d’un couple qui a décidé de réussir son histoire, dans un mode fusionnel et bien loin des règles de notre société… Ce récit est le dernier d’une trilogie commencée avec L’Homme Canon – traitant de l’information et suivi de Carnum sur la société de consommation. Un récit étrange, qui peut déstabiliser mais tellement percutant. C’est Au Diable Vauvert.

Autre roman atypique, Nous sommes la poussière nous parle avec beaucoup de finesse de la différence, une différence qui est véhiculée ici au travers d’une sensibilité accrue à la « Poussière ». L’intérêt du récit est de nous permettre de percevoir sous un autre angle les difficultés médicales et notamment les errances lorsque cet handicap n’est pas visible. Un roman qui était passé un peu sous le radar, aux Moutons Electriques et qui mériterait un peu plus de visibilité.

Les Sentiers de Recouvrance nous font voyager dans une France très légèrement futuriste, en compagnie de deux adolescents qui ont choisi de quitter leur famille pour rejoindre recouvrance. Un roman qui nous parle d’une autre façon de voir notre futur, avec une vraie prise en compte des contraintes climatiques et qui nous propose aussi une sortie plus positive que ce que nous lisons ces derniers temps.

Pour conclure, et passer un peu sur une autre forme d’écrit, si vous n’avez pas eu l’occasion de lire l’oeuvre de H.P. Lovecraft, inventeur entre autres du Necronomicon, je vous invite fortement à découvrir les adaptations en manga de Gou Tanabe. En attendant la suite de L’abomination de Dunwich, vous pouvez toujours vous pencher sur Le Molosse court et efficace.

En avance de phase, sachez que la 25ème heure du livre organise un salon du livre SF le 6 avril en partenariat avec BienVenus sur Mars, à l’Abbaye de l’Epau… Vous pourrez assister à 3 tables rondes et rencontrer les auteurs et autrices : Ketty Steward, Julia Colin, Emilie Querbalec, Catherine Dufour, Marguerite Imbert, Patrick K. Dewdney, Audrey Pleynet et Romain Lucazeau !

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