L’Oiseleuse de la Reine de Isabelle Duquesnoy chez Verso – 09/24

1786 Liselotte, jeune et charmante bourgeoise orpheline désargentée se voit contrainte d’épouser le riche Baron de Beaupré, veuf et âgé et de surcroît grossier personnage affublé d’un énorme perroquet au langage fleuri aussi vulgaire que celui de son maître. Préoccupé d’avoir un héritier, ce « charmant » personnage impose à sa jeune épousée de rudes assauts matinaux sous l’oeil intéressé de son horrible perroquet qui ne quitte jamais son maître au point de dormir dans la chambre conjugale.

Une crise d’apoplexie va clouer le baron dans une chaise roulante, le privant de la parole mais non de sa méchanceté. Bientôt le domaine délaissé par son maître, périclite et son élevage de volatile va être sacrifié. Devenue veuve et sans ressource, elle est alors remarquée par la Reine Marie-Antoinette qui a été séduite par une coiffure ornée de plumes fournies par Liselotte à son amie la marquise d’Aubigny. La Reine décide de faire de Liselotte sa fournisseuse de plumes, entraînant derrière elle les femmes de la cour, assurant de ce fait la richesse de Liselotte. Mais la révolution couve et des émeutes surviennent dans le pays obligeant la jeune baronne à s’enfuir, laissant le domaine à la charge de sa domesticité.

Nous retrouvons dans ce roman, la plume humoristique de Isabelle Duquesnoy. C’est un plaisir de lire ce livre 1 qui sera suivi du livre 2. Qui a lu « La Pâqueline ou les Mémoires d’une mère monstrueuse » ne pourra qu’apprécier ce nouvel ouvrage. Détente et amusement garantis.

Diplômée d’histoire et de restauration du patrimoine, Isabelle Duquesnoy est l’autrice de romans historiques à succès, salués par la critique et récompensés par de nombreux prix.

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