Le commandant Adamsberg de la brigade criminelle du 13e arrondissement de Paris lit dans le journal « France de l’Ouest » qu’un meurtre est survenu dans un petit village de Bretagne, Louviec près de Combourg, qu’il connaît pour y avoir diné et conclu une autre affaire d’agression. De même connaît-il la victime, le garde-chasse Gaël Leven qui s’est pris deux coups de couteau dans le torse.
Bien que n’étant pas concerné par ce crime, Adamsberg veut quand même y mettre son nez, alors qu’il a une autre enquête en cours. Sous prétexte qu’il a encore de la papasserie à remplir à Louviec il part rejoindre le village breton et y retrouve son homologue du commissariat de Combourg, Matthieu. Entrent en jeu Josselin de Chateaubriand (sosie parfait de son célèbre ancêtre Chateaubriand auteur des « Mémoires d’Outre Tombe ») figure locale et appréciée de Louviec, qui passe son temps dans les bois à cueillir des champignons, Maël Yvig dit le Bossu en raison de la bosse qu’il a de naissance, sur laquelle tous tapent allègrement au motif que cela porte chance et qu’il vient de se faire enlever grâce à la ténacité du Docteur Loig Jaffré. Les conversations sont animées dans le petit café restaurant tenu par Johan. Il y est question du retour du « Boiteux », légende locale qui dit que quand on l’entend marcher la nuit et frapper le sol de son pilon de bois, un crime se prépare. Et effectivement les morts commencent à s’accumuler à Louviec et personne ne comprend pourquoi les personnes tuées sont toutes retrouvées avec un couteau dans la poitrine et un oeuf écrasé dans la main. Le commandant Adamsberg se retrouve en charge de l’enquête aidé de Matthieu et commence une course contre la montre pour éviter de nouvelles victimes. A priori rien ne rapproche les différentes personnes assassinées. Qui est derrière toute cette tuerie, est-ce une vengeance, un règlement de compte, des crimes gratuits ? Adamsberg lui même est victime de deux tentatives de meurtre, la fillette de Johan est enlevée, mais que se passe-t-il à Louviec, tout le monde vit dans la peur, l’angoisse d’être le prochain sur la liste du tueur, mais quelle liste ?
Fred Vargas sait nous tenir en haleine d’un bout à l’autre de son livre. Passionnant à lire, on imagine tout et n’importe quoi. Un très bon roman à lire sans modération.
