Ce récit historique fera voyager le lecteur entre la ville de Trieste qui juste après la guerre hésite sur son sort ( sera-t-elle italienne ou passera-t-elle sous bannière yougoslave ?) et l’Afrique du Sud où le jeune Nicolo accostera après s’être embarqué comme serveur sur un paquebot. Il est à la recherche de son père , jamais réapparu depuis la fin de la guerre.
Mais alors d’où vient le pingouin du titre ? En fait, il y en a deux ! Un premier en bois, façonné par ce père absent avant guerre et un vrai, qui, au fil des aventures, deviendra plus qu’une mascotte.
Ce récit, inspiré de faits véridiques ( et très joliment traduit par Bernard Friot), véritable odyssée autant intérieure que physique, fera goûter au lecteur ( à partir de 13 ans…et jusqu’à 100) le vent de l’aventure, le sel de l’histoire et la douceur des grandes émotions.
Un pingouin à Trieste de Chiara Carminati ( traduction de Bernard Friot) est édité à La Joie de Lire ( 15,90 euros)